
"Disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu'il soit connu et glorifié. se dépenser pour que personne ne manque l'occasion de le connaître et de l'aimer"
(Pape Léon XIV, 9 mai 2025).
ENFANCE
Le père Koidou-Ledoux, à l’état civil Ehui Philippe KOIDOU, est le dernier d’une fratrie de 8 garçons et 4 filles. Son père, Békounoudjo Alcide et sa mère Emma Florence sont très pratiquants et très engagés dans leur communauté paroissiale. Ces derniers entraînent toute la famille à la prière quotidienne et à la fréquentation assidue de la messe dominicale. Le jeune Philippe, comme tous ses frères et sœurs, restera influencé par cette atmosphère religieuse faite de prières, de cantiques, de méditation et de mise en pratique de la Parole de Dieu. En classe de CM1, l’année de son baptême, alors qu’il est dans une école primaire publique, Philippe découvre, avec quelques amis de la classe, la Légion de Marie et la récitation du chapelet, auprès de la Directrice de l’établissement, Marguerite Allyé. Il devient, un an plus tard, le responsable du Præsidium fondé au sein de l’école. Fasciné par la beauté des vêtements liturgiques, subjugué par la très belle voix et enchanté par les magnifiques compositions musicales sacrées du curé de sa paroisse, le Père Akwadan Jean-Baptiste, il s’engage dans le mouvement des servants d’autel afin de l'approcher de plus près et l’imiter. Le jour de sa confirmation, un an après son baptême, il entend fortement l’appel du Seigneur à le suivre. Le Cardinal Bernard Yago qui l’a confirmé avec d’autres enfants de son âge partage son vœu qu’il y ait parmi les confirmés, au moins un prêtre et une religieuse. Le jeune Philippe se dit au fond de lui-même : « Ce prêtre, ce sera moi ». Alors, à l’instar de sa sœur d’au-dessus, entrée 3 ans plus tôt chez les religieuses, Philippe décide d’entrer au Petit Séminaire de Bingerville, dès la classe de 6ème.
